Presse 2

Chez Cent Neuf, on ne connaît pas la « tenue de bureau ». Pire encore, on proscrit la construction d’un vestiaire double, antagoniste parfois même, et qui oppose notre silhouette de 9 à 7 à nos looks de la Jet Set. Cette saison chez Cent Neuf, on s’habille pour le taff comme pour aller signer des autographes : le blazer rhabille le pantalon cargo et le jean détend d’un iota le combo chemise - cravate.

Les pièces du vestiaire workwear passent de l’usine à la limousine, et la veste en toile de coton se rehausse avec des lunettes de soleil, en extérieur comme en intérieur. Plutôt frileux sur l’imprimé d’habitude, le bureau Cent Neuf ouvre avec audace le dossier du Vichy cette saison. Le cuir continue de briller ou de se patiner, tantôt sur les épaules, tantôt sur les cuisses.

Cette saison, n’ayez pas peur d’impressionner vos collègues avec un look qui les dépasse. La mode est une affaire de confort mais aussi de pouvoir, et si vous devez favoriser le TT aux RTT, faites-le au moins tout en étant stylés.

Il souffle sur ce nouveau volume un vent d’aventure et de liberté. Les vêtements deviennent nomades, et le vestiaire quitte Paris pour gravir les rochers et se blottir contre les arbres de la Forêt de Fontainebleau.

Il fait mi-froid, mi-chaud.

Les règles vestimentaires s’envolent et tourbillonnent à l’instar des feuilles d’automne.

L’on se joue des couches et sous-couches chez Cent Neuf, et l’on accouche d’un style bien particulier : la veste en tweed délaisse le classique en ville pour fricoter avec le cargo et le plaid en campagne.
La polaire quitte la montagne pour nous réchauffer en forêt, comme en ville, où d’un bomber on l’habille.
Les pulls en laine et peaux lainées se retrouvent sur nos dos à la faveur des premiers moments frisquets.

Finalement, cette saison, on partage beaucoup de choses avec nos amis lainés, même si chez Cent Neuf, en matière de style, on n’est pas des moutons.

Pour ce nouveau volume, nous suivons Camille, Jeanne et Eliott dans les soubresauts de leur parcours sentimental et les méandres de leur échec universitaire. Cancres de jour, majors de promos la nuit, nos trois étudiants se retrouvent ici coincés pour le week-end sur un campus, vide, théâtre de leurs vicissitudes.

Nos trois protagonistes n’ont retenu de leurs cursus universitaire... que les codes vestimentaires : polos de rugby vintage, blazer preppy, cravate détournée sur une chemise Oxford. Nos étudiants incompris ont bien assimilé ce qu’il en coûtait d’échouer avec style. Pour eux, porter une veste de coach de baseball n’est qu’une figure de style. Ce n’est pas un hommage rendu à ces grandes universités américaines, dont ils réfutent d’ailleurs l’élitisme bourgeois, qu’ils fuient déjà dans leur Paris natal.

Dans ce volume, Cent Neuf rend hommage à tous ces cancres qui brillent de par leurs notes.. de style.

Cent Neuf reste l’école du goût de laquelle il ne se feront jamais renvoyer. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé.

Pour ce nouveau volume, premier chapitre de la collection 002,
Cent Neuf bouscule les diktats selon lesquelles certains vêtements ne peuvent être portés qu’en été.

Ode à l'utilisation des vêtements « saisonniers » à toutes les saisons, et à la fin du cloisonnement de nos garde-robes qui participent du fait que nous avons tous trop de vêtements, ce volume inauguratif de l’Automne-Hiver 2022 envisage la construction de la garde-robe comme un jeu, un défi, qui vient remettre en cause ces postulats.

Ce nouveau volume s’est également dessiné avec un certain esprit d’aventure, une volonté de prolonger l'été en abordant la rentrée avec une sélection de pièces sans neuf qui ne connaissent pas de règles. Pour les fondateurs de la marque, fraîchement rentrés de vacances dont ils ont ramené une série de t-shirts souvenirs curated pour leur clientèle, la marinière se porte en ville - dont la côte la plus proche est celle de Ménilmontant - et la chemise safari a bien comme décor la jungle, mais urbaine.

Groundbreakers d’une mode à « l’été indien » où les saisons se mélangent à en brouiller les codes vestimentaires? Peut-être. Pionniers d’une mode plus versatile, moins éphémère, et de fait, plus durable? Absolument.