Cut the Bullshit
Chez Cent Neuf, l’impact social et environnemental n’est pas un argument marketing, c’est notre ADN. C’est même au cœur de notre modèle.
On pourrait en parler tout le temps, mais honnêtement ? Trop de marques le font, et on sait que ça ne suffit pas à convaincre.
La réalité, c’est que les gens achètent des vêtements pour se sentir beaux, pas pour cocher une case éthique. L’élégance et le style sont ce qui attire, et la conscience, elle, doit suivre naturellement.
Pour nous, la mode responsable n’est pas un choix à défendre, c’est la seule façon de faire. Avec Cent Neuf, on prouve qu’on peut s’habiller avec goût, sans culpabilité, et sans compromis.
Alors l’impact, on va en parler, mais juste ici. Après ça, on laisse nos vêtements et votre reflet dans le miroir faire le reste.
La planète mode ne tourne plus rond
L'industrie mondiale de la mode a produit environ 2,1 milliards de tonnes d'émissions de gaz à effet de serre (GES) en 2018, ce qui représente 4 % du total mondial.
Environ 70 % de ces émissions proviennent des activités en amont, telles que la production, la préparation et le traitement des matériaux. L’énergie représente la majeure partie de ces émissions, et puisque l’immense majorité de la production textile se fait dans des pays au mix énergétique très carbonnés …
Les choses ne sont pas prêtes de changer.
Pour rester sur une trajectoire de +1,5 °C, l'industrie doit réduire de 50 % ses émissions de GES d'ici 2030. Si les efforts se poursuivent au rythme actuel, la réduction des émissions sera de… 0%.
Et que dire de l'impact de la mode sur la biodiversité.
L'industrie textile est responsable de 20 % de la pollution de l'eau à l'échelle mondiale, et 25 % des insecticides utilisés dans le monde le sont pour la culture du coton, qui ne couvre que 2 % des terres cultivées.
Pour offrir des vêtements toujours moins chers, les marques ont intensifié la délocalisation vers des pays à faible coût de production, souvent au détriment des conditions de travail.
Au Bangladesh, deuxième exportateur mondial, le salaire horaire moyen est de 0,32 $, le plus bas au monde.
Et comme souvent, ce sont les femmes qui en paient le prix : elles représentent 80 % de la main-d'œuvre textile, la majorité ayant entre 18 et 24 ans.
La seconde main, le héros dont nous avons besoin
On estime qu'il y a assez de vêtements déjà produits pour habiller la planète jusqu’en 2100. Chaque année, ce sont 100 milliards de vêtements qui sortent des usines, deux fois plus qu'il y a 20 ans, alors que nous portons ces vêtements en moyenne deux fois moins longtemps.
Le pire ? 70% de ces vêtements sont en fibres synthétiques et proviennent donc de l’industrie du pétrole.
Toujours plus de vêtements, de moins en moins bonne qualité, que nous portons de moins en moins longtemps. Il est évident que l'industrie doit ralentir, et vite.
Or les initiatives durables des marques conventionnelles restent souvent des actions marketing qui n'adressent pas le cœur du problème : la surproduction. En particulier, il faut considérer les mix énergétiques des pays producteurs qui, pour la plupart, reposent sur des sources d'énergie très carbonées. Modifier ces systèmes demande un temps et des ressources considérables — un luxe que nous n'avons pas.
C'est pourquoi, chez Cent Neuf, nous privilégions des actions immédiates et à fort impact, pour réduire dès maintenant l'empreinte environnementale de l'industrie.
Nous avons choisi de lutter contre la surproduction et de promouvoir un modèle où chaque vêtement, déjà produit, trouve une nouvelle vie.
Dans l'économie circulaire, la seconde main, ou Reuse, est l’une des plus petites boucles. Il faut peu d'efforts et d'énergie pour réutiliser un produit existant. Donc son impact est le plus fort en termes de réduction d'empreinte.
Le résultat ? Adopter la seconde main réduit l'empreinte carbone de 47 % par rapport à l'achat de neuf et diminue la consommation d'eau de 98 %.
En plus, chez Cent Neuf, notre chaîne de valeur est 100 % française, ce qui garantit que chaque acteur de notre processus est bien rémunéré et travaille dans des conditions respectueuses, contrairement aux chaînes de production complexes de l'industrie de la mode traditionnelle, où l'opacité est la norme et les excès sont fréquents.
Il est temps d'adopter un modèle pragmatique et immédiat, qui commence par utiliser ce que nous avons déjà. Choisir la seconde main, c’est ralentir la course effrénée de la production et embrasser une mode qui a du sens et un impact positif tangible.
Nos sources
« Avec cinquante ouvrages bien choisis on a, sinon le résumé complet des connaissances humaines, du moins tout ce qu’il est utile à un homme de savoir. »
Alexandre Dumas